Chili sin Carne, nach Lust und Laune

von K. Mittelstädt

für ca. 4 Portionen

Zutaten

  • 100g Soja-Schnetzel
  • 3 Tassen Klare Gemüsebrühe
  • 2 große Zwiebeln
  • 3 Knoblauchzehen
  • 1 rote Paprikaschote
  • 1 gelbe Paprikaschote
  • 400 g Kartoffeln
  • 100 g Karotten
  • 3 EL Olivenöl
  • 1 TL Kreuzkümmel ganz
  • 1 TL Koriander gemahlen
  • 1 Flasche passierte Tomaten
  • Salz
  • 1 bis 2 TL Paprikapulver scharf
  • 1 kleine Chilischote
  • 1 Glas Kidneybohnen
  • 1 Glas Maiskörner

Zubereitung

  1. Soja-Schnetzel in heißer Gemüsebrühe einweichen.
  2. Zwiebeln grob, Knoblauch und Chilischote fein hacken. Paprika putzen und in Streifen schneiden. Kartoffeln und Karotten in kleine Würfel schneiden.
  3. Olivenöl erhitzen, Kreuzkümmel, Koriander, Zwiebeln und Knoblauch anschwitzen. Sojaschnetzel ausdrücken und zufügen. Gemüse dazugeben und alles etwas anbraten.
  4. Mit Passata ablöschen und mit Salz und scharfem Paprikapulver kräftig würzen.
  5. Kidneybohnen abspülen und mit den Maiskörner ins Chili geben. 20 min köcheln lassen.

It’s getting hot out here

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Auf der Suche nach Prills in der Matte. Y. Nienaber präsentiert stolz seinen Fund. Außerdem im Bild: M. Hoffmann, M. Donath, S. Simon, M. Legault.

Autor: Philip Süßer

Unser Einhorn, liebevoll Mistefy getauft, wurde auf die Feuerprobe gestellt. Alles in allem hat es sich gut angestellt, nur leider waren wir bei der Zugabe von Aststücken beim Vorheizen etwas übereifrig so das größere Brocken Holzkohle die Zugabe des Brennmaterials etwas verkomplizierte. Während uns die Hitze des Ofens entgegenschlug, brutzelte uns die Sonne ordentlich von den restlichen Seiten durch. Doch mit den bewährten Strategien überstanden wir gesund und munter den Tag. Zumindest hattte die Sonne auch einen Vorteil: zwischen Ofen und Sonnenwärme konnte man kaum unterscheiden. Dadurch entfiel das unangenehme Gefühl der entgegenschlagenden Hitze.

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Grillanzünden mal anders. Unter dem kritischen Blick von Y. Nienaber wird das Kohleanfeuern von P. Süßer und M. Donath kreativ gelöst.

Während am Ofen die Dönertiere bedient wurden, machten sich die Anderen schon mal ans Durchsuchen der fertigen Experimente um etwaige Kupferprills für die Analysen herauszupicken.

Zum Abschluss des Tages wurde gegrillt und aufgrund des plötzlich aufkommenden Windes mussten neue kreative Methoden entwickelt werden, um die Kohle zu entfachen. Mit Schmaus und Trank und Geschicklichkeitsspielen ging der Tag zu Ende.

It’s getting hot out here

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Searching for prills in the matte: Y. Nienaber proudly presents his find. Also shown: M. Hoffmann, M. Donath, S. Simon, M. Legault.

Our unicorn, affectionately dubbed as “Mistefy”, had it’s fire test today. All in all it showed a good performance. Unfortunately we were a bit too ambitious with the addition of branched logs. The bigger pieces of charcoal led to a not so easy addition of the ore and fuel later. While our fronts were roasted by the heat of the furnace, the sun toasted the others sides of our bodies. But with well-approved strategies we survived the day alive and kicking. The sun had at least one advantage: It was hard to differentiate between the heat of the furnace and the heat of the sunshine, taking away the bad feeling of the searing heat on our fronts.

While the bellows were operated, the remaining crew searched for copper prills in the finished experiments to collect them for analyses.

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An alternative way to ligth the barbecue: P. Süßer und M. Donath found a creative solution under the scrutiny of Y. Nienaber.

At the end of the day a barbecue was started but innovative methods to light the charcoal were needed due to rising winds. With meat and drink and dexterity games the day finally came to an end.

It’s a kind of magic

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M. Hoffmann and Y. Nienaber are decorating the furnace.

A new motto seems to arise for this week. It is planned to use the bowed “dragon tuyeres”, we have three Goldsmith among us, and a creative burst of M. Hoffmann and Y. Nienaber led to an unicorn on the furnace front. If this week stays that magic, I won’t be surprised to see epic battles between Good and Bad in the yard of the LEA.

Only three people are new in the crew this week. The other crew members were already here last week or even during both weeks. Accordingly, the preparational work started smooth and everyone fastly found his place. This week we also had the good inention to take more care of a more constant food supply.

 

Es liegt Magie in der Luft

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M. Hoffmann und Y. Nienaber bei der Verzierung des Ofens.

Autor: Philip Süßer

Für diese Woche scheint sich ein Motto einzustellen. Es wird geplant die gebogenen „Drachendüsen“ in Betrieb zu nehmen, insgesamt befinden sich drei Goldschmiede in unseren Reihen und beim Mauern des Ofens packte Y. Nienaber und M. Hoffmann die kreative Wut und plötzlich war ein Einhorn auf der Ofenwand. Wenn der Rest der Woche so magisch verläuft, wäre ich nicht überrascht, wenn nicht bis Freitag epische Schlachten zwischen Gut und Böse auf dem Gelände des LEA ausgefochten werden.

Drei neue Gesichter kamen dieses Mal dazu, der Rest sind mittlerweile alte Hasen. Entsprechend reibungslos gingen die Vorbereitungen von der Hand, diesmal sogar mit dem Vorsatz, sich unter der Woche besser um eine konstante Nahrungsversorgung zu kümmern.

Le canal carpien: sacrifié à l’autel du progrès, alors et maintenant

Auteur: Myriam Legault

Résumer tout le labeur de la semaine avec « réduction de malachite et de chalcopyrite » est exact, mais aussi très réducteur, puisqu’un bon nombre de manipulations préalables sont nécessaires. Concasser le minerai, séparer la matte (produit intermédiaire enrichi en cuivre) des scories, concasser et moudre la matte, concasser les scories qui seront réutilisées. Et ces opérations ne comptent que pour le minerai lui-même. Il faut aussi couper du bois pour le combustible, coudre et entretenir les soufflets pour ensuite attiser le four, préparer de l’argile pour réparer le four après chaque épisode de fusion, mouler et cuire des creusets ainsi que des tuyères en argile, etc.

C’est long, très long. Et les mêmes opérations doivent être répétées jour après jour. Après avoir moulu des scories en grains plus fins que du sable pendant des heures, on ne s’étonne plus qu’il y ait eu de l’esclavage dans le temps, ou au minimum une division des classes sociales pour s’assurer que la plèbe s’occupe du gros travail pénible. Ces tâches fastidieuses et épuisantes, nous permettent de vivre aux premières loges comment la qualité de vie et la santé de la plupart des humains a diminué lorsque, de chasseurs-cueilleurs, ils sont devenus agriculteurs, pasteurs ou métallurgistes. Rien de mieux que les mouvements répétitifs pour moudre le grain en farine, ou sinon le minerai dans notre cas, pour se retrouver avec des problèmes d’usure aux articulations. Les problèmes de tunnel carpien sont donc bien liés au mode de vie sédentaire, mais ils sont apparus largement avant l’invention de l’ordinateur! Sans compter toutes les activités que l’on fait au sol, penché assez bas, avec juste assez de sollicitation au dos pour vous laisser des courbatures en soirée. Même qu’en soirée, on se s’entraînait au lance-sagaie comme les chasseurs-cueilleurs. Pour se reposer, quoi. Un passe-temps d’archéologue.

Mais comme pour le tir au lance-sagaie, certaines parties du travail de métallurgie réveillent l’enfant intérieur qui sommeille en chaque archéologue : former des balles de fumier pour contenir et compacter le minerai de chalcopyrite à rôtir, souffler à travers un long tuyau pour attiser les flammes du four à fusion, ou encore réparer le four lézardé lors de l’expérience précédente en le plâtrant avec de l’argile neuve (et parfois assez d’enthousiasme pour une bataille de gadouille).

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S.  Simon and M. Hoffman concassent le matte et la scorie.

L’archéologie expérimentale: essayer de reproduire une recette perdue avec seulement le gâteau (à moitié décomposé) comme guide

Auteur: Myriam Legault

Réduire de l’oxyde de cuivre (notre malachite) en cuivre s’avère en général assez aisé, surtout en comparaison avec le travail de Sisyphe qu’est la réduction du sulfure de cuivre (notre chalcopyrite). Sauf que le but de l’archéologie expérimentale n’est pas seulement de réduire le minerai en métal, mais bien de le réduire comme le faisaient les artisans de l’époque, et d’ainsi obtenir du cuivre et des scories semblables à ceux trouvés lors de fouilles archéologiques. Peu importe si la recette est efficace ou non, nous semble loufoque ou pas (un four carré plutôt que circulaire, vraiment ?), le but est de reproduire cette recette autant que possible. Et bien sûr d’ensuite documenter les résultats aussi minutieusement qu’humainement possible.

D’ailleurs, « documenter aussi minutieusement qu’humainement possible » n’est certainement pas une exagération. Par exemple, si la malachite est concassée très finement, on peut obtenir des billes de cuivre pas plus grandes que 100 micromètres (0,1 mm) de diamètre, donc à peine visibles à l’œil nu. Les premiers métallurgistes jetaient probablement ces minuscules billes de cuivre plutôt que de s’embarrasser à les séparer des déchets inutilisables, mais pour les besoins de l’expérience, nous essayons de toutes les récupérer pour les peser et ainsi calculer exactement le rendement en cuivre (même si l’erreur interne de la balance doit être plus élevée!).

Pour approximer le procédé original, les matières premières utilisées en archéologie expérimentale doivent être aussi authentiques que possible, et sur ce front nous sommes particulièrement chanceux puisque le minerai de chalcopyrite provient des mêmes mines alpines qui étaient exploitées à l’âge du bronze. Le minerai de malachite vient plutôt du Congo, tandis que notre combustible consiste en bois de sapin et (bizarrement) de séquoia. Écologistes, ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas abattu l’arbre nous-mêmes : les bûches nous viennent d’un séquoia déjà déracine d’un musée du coin (sinon, imaginez le temps que ça aurait pris pour abattre un de ces arbres géants?).DSC04131.JPG

After the storm

That’s it, over and out.Experiments for this week are done. In a last effort, the remaining loose material from the shaft furnace was separated in matte, slag and furnace lining, everything was cleand up and the documentation was updated. The slag cake will be crushed and separated next week, to give next week’s newbies an impression in what they got involved.

So only one thing needs to be done:

Thank God it’s Friday!

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The whole crew from left to right: Sam, E. Hanning, T. Greifelt, I. Utkina, M. Adam, Y. Nienaber, K. Mittelstädt, C. Zauner, P. Süßer, M. Cadet, T. Rose, P. Castro, V. Starck, M. Legault und M. Hoffmann.

 

Nach dem Sturm

Autor: Philip Süßer

So: Aus und vorbei. Die Experimente für diese Woche sind abgeschlossen. Ein letztes Aufbäumen noch, um die letzten Trennvorgänge von Matte, Schlacke und Ofenwand durchzuführen, alles aufzuräumen und die Dokumentation in Ordnung zu bringen. Der Schlackenkuchen wird erst nächste Woche zerkleinert, so dass die Neuen gleich einen Eindruck bekommen können, was sie erwartet.

Also bleibt nur noch eins:

Hoch die Hände, Wochenende!

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Die ganze Crew von links nach rechts: Sam, E. Hanning, T. Greifelt, I. Utkina, M. Adam, Y. Nienaber, K. Mittelstädt, C. Zauner, P. Süßer, M. Cadet, T. Rose, P. Castro, V. Starck, M. Legault und M. Hoffmann.

Comment notre expérience se démarque du lot

Auteur: Myriam Legault

Les recherches en archéologie sur la réduction de chalcopyrite en cuivre emploient pour la plupart du charbon de bois comme combustible, mais notre propre expérience utilise plutôt du bois puisqu’aucune trace archéologique de fabrication séparée de charbon de bois n’a été mise à jour dans les Alpes. Notre bois est par contre lentement calciné en charbon de bois dans le four à fusion, de sorte que peu importe ce qui entre dans le four (bois ou charbon de bois), le vrai combustible réduisant le minerai reste tout de même du charbon de bois.

Autre particularité de notre expérimentation, nous réduisons la chalcopyrite en matte puis en cuivre métallique plusieurs fois d’affilée. Nombre d’expériences se bornent à réduire le minerai jusqu’à l’obtention d’un peu de cuivre métallique, mais nous répétons le procédé à deux ou trois reprises pour chaque fois extraire davantage de cuivre. Comme le procédé employé à l’âge du bronze pour obtenir du cuivre n’était en soi pas très efficace, plusieurs cycles de réduction sont nécessaires pour un rendement intéressant (certains archéologues suggèrent que jusqu’à sept cycles sont nécessaires).
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